On ne fait que parler
Déféquer de notre
grande bouche
Les inventions d’une
langue souche
La cime monde des
idées
Les mots se poussent
pour sortir
Moussent pour fuir l’haleine
Et les dents qui vont
jaunir
Mot n’occis mort que
de façon vaine
Repousse la solitude à
coups de langues
Boomerangs d’où la
lassitude pousse
Couchées sur une
feuille ou un drap-housse
Paroles ou maîtresses
ont l’âme qui tangue
Mais quand les sangles
reposent
Qu’une bafouille l’autre
reprend
La douille d’une balle
en argent
Qu’elle transmute par
la cellulose
Le mot s’écrit mot
pour mot
Pourtant ravive le
mauve des Ormeaux
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