27.1.22

Amor de un otoño tropical


     Bm             F#m                 E
1. Cuando me fui la luna era nueva  
                   G              D
Amor de un otoño tropical
                 F#7                   E
Cuando volviste la esfera de seda
              G                     Bm
Nos sonrió con su cara de cal

      Bm                F#m           D7
2.  Estas en un castillo en el cielo
G           F#m          Bm
Que nunca se desvelo
Bm              F#m         D7
Cuidando nuestro jardín 
G            F#m           Bm
Regando ilusiones sin fin
 
1. Bailaron las calaveritas calladas
Amor de un otoño tropical
Besándose las yagas
En una danza infernal

2. Pasó ya nuestro tiempo
O será un tempo lento
Mi pechito de colibrí
Late pensando en ti 
 
1. Sin mi será solo un instante
Amor de un otoño tropical 
Miro ciclos incesantes
Hojas secas del ramal
 
2. Cuando vuelva el otoño
Pasearemos en un sueño 
De hojas tropicales
De amores primordiales
      F#m           Bm
Que nunca secarán
 
 


23.1.22

Les messes basses

 


J’écris en speed des messes basses
Qui veulent voler à grande vitesse
Sur une vie lasse tenue en laisse
Par la monnaie et les liasses
Pleine de mystère et de vinasse

C’est mon passé et mes pères
Qui en moi opèrent
N’enserrent et me desservent
L’esprit de mes ancêtres à mon oreille me dit
« L’oseille t’a trompé
Car ni l’art ni le travail ne se monnayent dans ta pensée »

Mais gare à ne pas rester hagard
Entre mon cigare orange en fusion
Et le regard d’ange d’Orion
Jusqu’à Bételgeuse le voyage est long
Mes muses ont les joues creuses à force de dégager de l’inspiration

J’inspire à fond

J’ai plus besoin d’elles
Et nage dans les airs
Pour trouver une place entre la Terre et les constellations
Quelle consternation
Quand se cassent mes rêves et mes textes au réveil
Une pensée aux femmes qui comblent de sexe mon sommeil

L’expert sait qu’il faut se perdre
Puis faire pousser les germes
L’épiderme en panique
Sous de douces et légères vapeurs alcooliques
Pas de hoquets ni de coliques
Au micro pour cette chronique
D’une nuit qui oscille ses faux-sourcils
En forme de faucille

Sur la pointe du stilo bic
En psychotrip
Mon style un spleen
Un filet à rimes
A de fines filles folles
Au bonheur dont raffolent les hormones
Pour que nos fils deviennent de nouveaux hommes

Je deviens le chromosome
Et le cosmonaute du cosmogone
Mais dans le vide de l’espace
Je fais un bide personne n’écoute mes messes basses
Est-ce face à l’oubli qui m’efface
Que l’encre comme un bolide sous le roulis trace
Des amas de lignes solides au style insolite
Tirées des signes infinis de la lumière des satellites ?

Ça se médite

16.1.22

Hijitos


C
Hijito que nunca viniste
G
Hijita que nunca llegaste
B7                Em
Quédate en paz
B7               Em
En su barriga


En el fuego del amor naciste
Ahí mismo te consumiste
Vuelta cenizas
En su barriga


Eres un sueño que existe
Con un sentimiento triste
Que hay que dejar atrás
En su barriga

 


 

2.1.22

El cazador

                                                                            Quito
 
 
Am                       C
Soy el cazador de luz
C                          G
Perdido en mil rotaciones
G                              E#
En mi pecho llevo la cruz
E                            Am
Del Sur y de mis pasiones

Am            E
Noches enteras
E#                    G
Cazando en silencio
        Am
Las estrellas

Huyendo en la vía láctea
Están las estrellas solas
Con las promesas etéreas
Que nos trajeron las olas

Noches enteras
Cazando en silencio
Las estrellas

Ya se apagan las Pléyades
Que perseguí hasta el alba
Titilan frías como sales
De mares oscuros en calma

Noches enteras
Cazando en silencio
Las estrellas

Y ya no sé
Si giras tu si giro yo
Buscando sentir el roce
De los destellos eternos

Le roi déchu

On voulait se détendre mais dans la chambre
Ya des chutes de cendres et toujours pas de neige en décembre
Les beaux jours dans la montagne et jveux pas redescendre
Vivre avec un pagne accompagné de mon chanvre
 
Mais si le climat change faudra palier la mauvaise chance
Se cacher dans ma caisse à l'ambiance étrange
Heureusement elle reste étanche
Jveux la test avant qu'elle flanche
Jveux un zeste de cette vie fraîche dans un calèche
A l'est d'un pays vert
En plein hiver
 
Voir la voûte céleste et pas le PIB
Dévaler à pied toute la France
Pour pas compter la vitesse en essence
 
Descendre apprendre le sens de "la vie est belle"
Mais pas de la décence 
A Méribel
Elles bougent leurs hanches et je trouve ça sensationnel
Danser sans cesse distrait par les femelles
Sans stress et sans satisfaction
Car ça se sait j'ai pas de maison
Où gouter des fesses en fusion
 
Jsuis au bout d'un chemin sans issue
Où jprends goût à rester serein même déçu
 
Vois le dessein du roi déchu
Descend des bois à la boîte pour bouffer du foie gras et dla chatte
 
Jdéboule
Avec le sang qui bout le nez qui coule
Le videur géant me dit
Keep cool
T'as dla gadoue jusqu'aux boules
Faut pas te fouler t'es pas dans le moule

T'inquiète
Jme la coule douce
Jsuis venu de la brousse avec mon marteau et l'opinel 12
Jsuis maussade
Jveux un zeste de cette vie chaude
La sono à bloc
De sexe dla coke
Des prods et des gogos en stock

Poto
J'ai pas appris à me déplacer en glissant sur l'eau glacée
Pour rester kéblo à l'entrée

Mais le colosse n'a pas bronché
Mesquin il me dit jsuis pas branché

Faut voir le destin du roi déchu
Dans une nuit sans chute
Chercher la chaleur et le chahut



Salar de Uyuni, Bolivia
 

12.9.17

La plume pèse moins que ton coeur




 Masaaki Hatsumi training with Takamatsu-sensei


On se promet de ne plus souffrir troquer l’énergie sans savoir ce qu’elle coûte contre le pouvoir de la technologie qui soutire l’oubli et le doute sans pourtant pouvoir prédire l’inconnu ou découvrir l’indéfini

Un défilé de mot fades fabrique des affiches implacables qui fichent ton cerveau en friche et le placardent
Marques de styles de bottes de cires dentifrices et missiles
Effilochent les cordes de la lyre par l’infime faute des faux-sages
Qui remonte l’œsophage et crache une bile maussade de mots sales
Car quand s’en va la douleur qui comprend ceux qui se cachent sans couleurs entre les rats et les couleuvres

L’homme sans l’œuvre de la solitude et l’épreuve
Les tares l’habitude et l’erreur
Prépare son propre meurtre son plus grand leurre
Traquenard de la dernière heure
Pour celui qui s’occupe plus du sort de son corps que de celui de son cœur

Osiris s’abreuve de la mort et fais preuve de quiétude car l’usure de la vie rude est son sort
Et le rut sans mesure de la terre et l’azur le recouvrent d’encens et d’or

Je sens le vent qui m’use et m’offre une vie éparse sur la Grande Ourse avec une cornemuse et une muse épave
Sa petite sœur rend mon corps fort ou malade et mon cœur se balade écoutant le morse de Mars à travers les forces de la terre et l’écorce en morceaux qui crépite du bleu au bordeaux
C’est de là que je sors le fardeau des Ormeaux de l’au-delà offrande de l’effort et l’émoi

14.5.17

CVHSABLR (en construction) (Co-écrit avec Valentin Larchet)

J'étais si heureux d'avoir volé la reine mais deux orgueilleux font souvent des scènes et cachent leur jeu sous la fumée du feu hellène
Inéteignable j'ai de la peine car elle est inatteignable
Elle me mène sans qu'on le sache j'attends qu'on s'aime avant que passe le marchand de sable mais l'amour est instable
A rebours égarés par nos égos depuis qu'on s'est rencontrés dans un bar avec une bière ton regard et un mégot
Passe le temps mais pas ma joie souviens-toi suis-je Mélénas qui t'as pris souvent ou Pâris qui t'éprends
Le paria chante des arias pour la belle
Je crois te voir disparaître à chaque ruelle oh cruelle nous sommes disparates au fond de nous-mêmes mais je veux être dans tes bras et mordre le bas de ton aisselle
Hirondelle je fonds sur toi comme un faucon non un flocon faut qu'on arrête la prose commencent les vers de cette chose amère qui vole comme une immense montgolfière


[Texte de Val]


Leurs voluptés se mélangent et colorient la veine des hanches de la femme qu'elle aime et seules en ménage elles s'allongent et sèment sur leurs cimes leurs salives et leurs haleines sans se soucier de la peine qu'elles se donnent de s'associer
Quand elles s'adorent et s'adonnent à des dîners dandys
Se dandinant dans le lit de noce des nonnes des tonnes d'envie
Elles se rossent et se cognent pour prendre le téléphone de leurs ex-petits amis
Sexe tise love comme à Miami
Mi-amies mi-amantes elles ressentent déjà le bâton et la carotte du matelot et de la marmotte des quenelles qui se décalottent

Invite-les tout de suite
Ils arrivent pour être ivres vite chargés de pensées sales et de vivres à moitié vides
Ça va encore parler de Sade sans ouvrir un livre et les voisins écouteront de loin le son de l'amour libre

Les groins des goinfres se bâfrent de vos éternelles balafres la lymphe de nos aphtes offre des affres aux nymphes
A l'infini
Et quand tu as fini je te fais un décaféiné afin que dès que t'aies encore faim
Tu viennes becqueter les marins
Pendant que délectés de vos seins on bouge au rythme de vos reins
Ces vauriens vous dévorent et décorent vos corps de caresses et de cordes
L'accord de tendresses en désordre d'un deux trois quatre personnes
Se berçant derrière des persiennes parisiennes
Les princesses vont devenir des reines
Car reviennent les mécènes les messies les médecins de vos soucis
Quand sanglotent vos glottes contre les nôtres de cet apôtre prend l’Ostie
Et pas de pronostic sur les corps ni l'acoustique des saltimbanques arithmétiques