Vibrent sur l'auréole
De sa kératine qui blondit
Eclairant sa peau créole
Chitine d'une cité cyclopéenne
Noire comme le vide
Son épiderme incertain décide
De baptiser mon poème
Muse tu m'abuses
Tu uses et t'infuses
Des opiums pour que fusent
Tes yeux de Méduse
Les mots organiques que tu m'épèles
Montrent au jour une varicelle
Vapeurs d'acides inhalés
Chaleurs avides inventées
Muse hermèphile du voyage
Qui change d'air et de visages
Tu me fuis mais toujours reviens
Attirée par l'odeur du doux venin
Alexandre Cabanel, Phèdre (détail), 1880
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