23.1.13

Sonnet poétique

Ce matin tu as lu une fort jolie rue
Réminissante en vers du jeune Apollinaire
Mais toi hurluberlu du nectar défendu
L’alcool qui désaltère en as bu plus d’un verre

Shoot de haschisch tu lis Rimbaud et ses pastiches
Tu fumes avec Verlaine vers impairs migraines
Bois le nectar-liche irréguliers hémistiches
Du mal-aimé fougueuse haine igné hymen

Tu écris une autotélique poésie
La monotone vie d’une alcoolémie
Des Limbes mythifiées et des fleurs condamnées

Négresse blonde des profondes catacombes
La poésie et du monde et du temps tu sondes
Toi avec les regrets des tout premiers sonnets

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