Laissons-nous hiberner
Dans un printemps sans fin
Jusqu'à nous arrêter
À l'été de la Saint-Martin
Posons nos carcasses
Dans l'auberge à la croisée
Des amourettes lasses
Et des jeunes énamourés
Creusons un trou
De nos voies unies
Charme-moi sous
Ton sourire infini
Là où le temps se crible
Et l'on tombe dans l'engouement
Au fond de l'indescriptible
Lueur d'un soleil couchant
Qui vous aveugle pour sûr
Mais je préfère tes yeux
Au bel et bleu azur
Qui balance dans tes cheveux
Creusons un trou
De nos voies unies
Charme-moi sous
Ton sourire infini
Un tout petit bout d'Eden
Une Atlantide sous la mer
Une abbaye de Thélème
Et le feu d'Apollinaire
On n'aime sa pigeonne
Que trois jours et pourtant
Sa douce voix sonne
En écho pendant cent ans
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