16.2.22

2 bonnes goutt'

 

 

 https://soundcloud.com/cl-ment-baills/clemmort-2-bonnes-goutt-prod

 

Le roi déchu descend des bois à la boîte
Pour bouffer du foie gras et d’la chatte
J'ramène les bottes et la gratte
J’vais voir ma go et mes potes
Partager l'magot avec les gars
En mode pirate

Certains vont à la salle
S'battre avec des sacs de sable
Pendant dans la selva je sabre
A en scier les arbres

Seul faut rester brave
Jusqu'au crépuscule
Seul dans la vallée j'en bave
J’me perds mais j'assume

J’me saoule et sort la boussole
J’m'isole à la cascade
Bedav évite les bestioles
Hilare loco hagard
Qui se questionne
Sur la bonne route
J’dois rentrer coûte que coûte

Passe où l'eau coule
J’roule comme pierre
N'amasse pas mousse
J’me la coule douce
Entre les hémisphères
Le chemin est marqué
Mais l'effort faut le faire
Dans la brousse la vipère faut l'esquiver
Et porter le fer

Le séjour est pas offert

Chacun sa charge
Chacun se charge du venin de sa chair
Amer et glaçant
Si ya pas le goût d'sang
Ya pas d'stikmou
Mes stigmas
Provoquent ton dégoût

Pas d'estime
Pour la vermine
Coup d'barre à mine
Et ça part dans l'trou

J’pense
A mes frères
A mon khou
A mis hermanos
A mon crew
Seul dans la selva
Et sans un sou

J’fume la salvia
Et le hibou parle

J’ressens le calme
Calé contre un arbre
Mon calumet crame
Repas d'écrevisses et de crabes
Les mains crades
J’m'explose le ventre et le crâne
Avec la bonne bouffe
La bonne came
Du bon son
Autour des flammes

J'ai pris deux gouttes dans ta fiole
A poil dans la forêt
J'ai fait ma route sans boussole
J'étais dans l'euphorie
Mes potes bourrés en fou rire
M’ont vu rentrer à minuit
Dans les yeux la folie
Sur ma bouche un sourire

Loin des vices de la ville
Je m'arme de patience
Pour pister ma cible
M'enduire de sa bile
Tu peux
Maudire à distance
Mais malléable et habile
J'esquive les fléchettes
C'est ma science

Enduit du fiel
Rien ne m'arrête
J’découpe le ciel
A la machette
J'ai rêvé la cachette
Au bout d’l'arc en ciel

Je cherche le miel dans les marais

Dans ma teté
Ya longtemps j’me suis barré
De vos schémas carrés qui veulent me caser
A casser des pierres
Au chantier ou à la carrière
J’préfère chanter dans la misère
Que miser sur ta bonté éphémère
Le monde est trop bondé pour faire d’la merde

J'ai pris deux gouttes dans ta fiole
A poil dans la forêt
J'ai fait ma route sans boussole
J'étais dans l'euphorie
Mes potes bourrés en fou rire
M’ont vu rentrer à minuit
Dans les yeux la folie
Sur ma bouche un sourire

Sans gène
J’vois pousser les germes
Des gens qui s'arment
Des gens qui s'aiment
Récolte ce que tu sèmes
Fruit du sang et des larmes
Ecoute
La dernière mélodie d'un monde qui crame

Tout qui brûle
Chacun dans sa bulle
Ils adorent l'abus
Ici c'est la faim et la canicule
Humain cannibale
Se tourne en ridicule
Cours après le pécule
Fais ta crapule
Moi j'capitule
Mais j'reste le capitaine
Roi dans le Capitole
Mon seul capital
Les leçons de mes peines
Et l'expérience vitale

Essences d'almools

Dont je raffole
Que je distille
Au fond de ma grotte
Comme du houblon
Au fond d'ma glotte
Ils m'émoustillent
Ma voix grésille

Juste
Un mauvais son
Une fausse note
Ça part en couille
A qui la faute

A bah ptet à toi

T'as cru j'étais acquis
Q'j'avais la corde au cou
T'as cru m'acculer dans l'maquis
Mais j'ai appris et j'y ai pris goût

Je suis une goutte de boue qui vit sur l'plastique kaki qui me dégoûte

J'ai pris deux gouttes dans ta fiole
A poil dans la forêt
J'ai fait ma route sans boussole
J'étais dans l'euphorie
Mes potes bourrés en fou rire
M’ont vu rentrer à minuit
Dans les yeux la folie
Sur ma bouche un sourire

 

 

 


27.1.22

Amor de un otoño tropical


     Bm             F#m                 E
1. Cuando me fui la luna era nueva  
                   G              D
Amor de un otoño tropical
                 F#7                   E
Cuando volviste la esfera de seda
              G                     Bm
Nos sonrió con su cara de cal

      Bm                F#m           D7
2.  Estas en un castillo en el cielo
G           F#m          Bm
Que nunca se desvelo
Bm              F#m         D7
Cuidando nuestro jardín 
G            F#m           Bm
Regando ilusiones sin fin
 
1. Bailaron las calaveritas calladas
Amor de un otoño tropical
Besándose las yagas
En una danza infernal

2. Pasó ya nuestro tiempo
O será un tempo lento
Mi pechito de colibrí
Late pensando en ti 
 
1. Sin mi será solo un instante
Amor de un otoño tropical 
Miro ciclos incesantes
Hojas secas del ramal
 
2. Cuando vuelva el otoño
Pasearemos en un sueño 
De hojas tropicales
De amores primordiales
      F#m           Bm
Que nunca secarán
 
 


23.1.22

Les messes basses

 


J’écris en speed des messes basses
Qui veulent voler à grande vitesse
Sur une vie lasse tenue en laisse
Par la monnaie et les liasses
Pleine de mystère et de vinasse

C’est mon passé et mes pères
Qui en moi opèrent
N’enserrent et me desservent
L’esprit de mes ancêtres à mon oreille me dit
« L’oseille t’a trompé
Car ni l’art ni le travail ne se monnayent dans ta pensée »

Mais gare à ne pas rester hagard
Entre mon cigare orange en fusion
Et le regard d’ange d’Orion
Jusqu’à Bételgeuse le voyage est long
Mes muses ont les joues creuses à force de dégager de l’inspiration

J’inspire à fond

J’ai plus besoin d’elles
Et nage dans les airs
Pour trouver une place entre la Terre et les constellations
Quelle consternation
Quand se cassent mes rêves et mes textes au réveil
Une pensée aux femmes qui comblent de sexe mon sommeil

L’expert sait qu’il faut se perdre
Puis faire pousser les germes
L’épiderme en panique
Sous de douces et légères vapeurs alcooliques
Pas de hoquets ni de coliques
Au micro pour cette chronique
D’une nuit qui oscille ses faux-sourcils
En forme de faucille

Sur la pointe du stilo bic
En psychotrip
Mon style un spleen
Un filet à rimes
A de fines filles folles
Au bonheur dont raffolent les hormones
Pour que nos fils deviennent de nouveaux hommes

Je deviens le chromosome
Et le cosmonaute du cosmogone
Mais dans le vide de l’espace
Je fais un bide personne n’écoute mes messes basses
Est-ce face à l’oubli qui m’efface
Que l’encre comme un bolide sous le roulis trace
Des amas de lignes solides au style insolite
Tirées des signes infinis de la lumière des satellites ?

Ça se médite

16.1.22

Hijitos


C
Hijito que nunca viniste
G
Hijita que nunca llegaste
B7                Em
Quédate en paz
B7               Em
En su barriga


En el fuego del amor naciste
Ahí mismo te consumiste
Vuelta cenizas
En su barriga


Eres un sueño que existe
Con un sentimiento triste
Que hay que dejar atrás
En su barriga

 


 

2.1.22

El cazador

                                                                            Quito
 
 
Am                       C
Soy el cazador de luz
C                          G
Perdido en mil rotaciones
G                              E#
En mi pecho llevo la cruz
E                            Am
Del Sur y de mis pasiones

Am            E
Noches enteras
E#                    G
Cazando en silencio
        Am
Las estrellas

Huyendo en la vía láctea
Están las estrellas solas
Con las promesas etéreas
Que nos trajeron las olas

Noches enteras
Cazando en silencio
Las estrellas

Ya se apagan las Pléyades
Que perseguí hasta el alba
Titilan frías como sales
De mares oscuros en calma

Noches enteras
Cazando en silencio
Las estrellas

Y ya no sé
Si giras tu si giro yo
Buscando sentir el roce
De los destellos eternos

Le roi déchu

On voulait se détendre mais dans la chambre
Ya des chutes de cendres et toujours pas de neige en décembre
Les beaux jours dans la montagne et jveux pas redescendre
Vivre avec un pagne accompagné de mon chanvre
 
Mais si le climat change faudra palier la mauvaise chance
Se cacher dans ma caisse à l'ambiance étrange
Heureusement elle reste étanche
Jveux la test avant qu'elle flanche
Jveux un zeste de cette vie fraîche dans un calèche
A l'est d'un pays vert
En plein hiver
 
Voir la voûte céleste et pas le PIB
Dévaler à pied toute la France
Pour pas compter la vitesse en essence
 
Descendre apprendre le sens de "la vie est belle"
Mais pas de la décence 
A Méribel
Elles bougent leurs hanches et je trouve ça sensationnel
Danser sans cesse distrait par les femelles
Sans stress et sans satisfaction
Car ça se sait j'ai pas de maison
Où gouter des fesses en fusion
 
Jsuis au bout d'un chemin sans issue
Où jprends goût à rester serein même déçu
 
Vois le dessein du roi déchu
Descend des bois à la boîte pour bouffer du foie gras et dla chatte
 
Jdéboule
Avec le sang qui bout le nez qui coule
Le videur géant me dit
Keep cool
T'as dla gadoue jusqu'aux boules
Faut pas te fouler t'es pas dans le moule

T'inquiète
Jme la coule douce
Jsuis venu de la brousse avec mon marteau et l'opinel 12
Jsuis maussade
Jveux un zeste de cette vie chaude
La sono à bloc
De sexe dla coke
Des prods et des gogos en stock

Poto
J'ai pas appris à me déplacer en glissant sur l'eau glacée
Pour rester kéblo à l'entrée

Mais le colosse n'a pas bronché
Mesquin il me dit jsuis pas branché

Faut voir le destin du roi déchu
Dans une nuit sans chute
Chercher la chaleur et le chahut



Salar de Uyuni, Bolivia
 

12.9.17

La plume pèse moins que ton coeur




 Masaaki Hatsumi training with Takamatsu-sensei


On se promet de ne plus souffrir troquer l’énergie sans savoir ce qu’elle coûte contre le pouvoir de la technologie qui soutire l’oubli et le doute sans pourtant pouvoir prédire l’inconnu ou découvrir l’indéfini

Un défilé de mot fades fabrique des affiches implacables qui fichent ton cerveau en friche et le placardent
Marques de styles de bottes de cires dentifrices et missiles
Effilochent les cordes de la lyre par l’infime faute des faux-sages
Qui remonte l’œsophage et crache une bile maussade de mots sales
Car quand s’en va la douleur qui comprend ceux qui se cachent sans couleurs entre les rats et les couleuvres

L’homme sans l’œuvre de la solitude et l’épreuve
Les tares l’habitude et l’erreur
Prépare son propre meurtre son plus grand leurre
Traquenard de la dernière heure
Pour celui qui s’occupe plus du sort de son corps que de celui de son cœur

Osiris s’abreuve de la mort et fais preuve de quiétude car l’usure de la vie rude est son sort
Et le rut sans mesure de la terre et l’azur le recouvrent d’encens et d’or

Je sens le vent qui m’use et m’offre une vie éparse sur la Grande Ourse avec une cornemuse et une muse épave
Sa petite sœur rend mon corps fort ou malade et mon cœur se balade écoutant le morse de Mars à travers les forces de la terre et l’écorce en morceaux qui crépite du bleu au bordeaux
C’est de là que je sors le fardeau des Ormeaux de l’au-delà offrande de l’effort et l’émoi