Masaaki Hatsumi training with Takamatsu-sensei
On
se promet de ne plus souffrir troquer l’énergie sans savoir ce qu’elle coûte
contre le pouvoir de la technologie qui soutire l’oubli et le doute sans
pourtant pouvoir prédire l’inconnu ou découvrir l’indéfini
Un
défilé de mot fades fabrique des affiches implacables qui fichent ton cerveau
en friche et le placardent
Marques
de styles de bottes de cires dentifrices et missiles
Effilochent
les cordes de la lyre par l’infime faute des faux-sages
Qui
remonte l’œsophage et crache une bile maussade de mots sales
Car
quand s’en va la douleur qui comprend ceux qui se cachent sans couleurs entre
les rats et les couleuvres
L’homme
sans l’œuvre de la solitude et l’épreuve
Les
tares l’habitude et l’erreur
Prépare
son propre meurtre son plus grand leurre
Traquenard
de la dernière heure
Pour
celui qui s’occupe plus du sort de son corps que de celui de son cœur
Osiris
s’abreuve de la mort et fais preuve de quiétude car l’usure de la vie rude est
son sort
Et
le rut sans mesure de la terre et l’azur le recouvrent d’encens et d’or
Je
sens le vent qui m’use et m’offre une vie éparse sur la Grande Ourse avec une
cornemuse et une muse épave
Sa
petite sœur rend mon corps fort ou malade et mon cœur se balade écoutant le
morse de Mars à travers les forces de la terre et l’écorce en morceaux qui crépite
du bleu au bordeaux
C’est de là que je sors
le fardeau des Ormeaux de l’au-delà offrande de l’effort et l’émoi