14.5.17

CVHSABLR (en construction) (Co-écrit avec Valentin Larchet)

J'étais si heureux d'avoir volé la reine mais deux orgueilleux font souvent des scènes et cachent leur jeu sous la fumée du feu hellène
Inéteignable j'ai de la peine car elle est inatteignable
Elle me mène sans qu'on le sache j'attends qu'on s'aime avant que passe le marchand de sable mais l'amour est instable
A rebours égarés par nos égos depuis qu'on s'est rencontrés dans un bar avec une bière ton regard et un mégot
Passe le temps mais pas ma joie souviens-toi suis-je Mélénas qui t'as pris souvent ou Pâris qui t'éprends
Le paria chante des arias pour la belle
Je crois te voir disparaître à chaque ruelle oh cruelle nous sommes disparates au fond de nous-mêmes mais je veux être dans tes bras et mordre le bas de ton aisselle
Hirondelle je fonds sur toi comme un faucon non un flocon faut qu'on arrête la prose commencent les vers de cette chose amère qui vole comme une immense montgolfière


[Texte de Val]


Leurs voluptés se mélangent et colorient la veine des hanches de la femme qu'elle aime et seules en ménage elles s'allongent et sèment sur leurs cimes leurs salives et leurs haleines sans se soucier de la peine qu'elles se donnent de s'associer
Quand elles s'adorent et s'adonnent à des dîners dandys
Se dandinant dans le lit de noce des nonnes des tonnes d'envie
Elles se rossent et se cognent pour prendre le téléphone de leurs ex-petits amis
Sexe tise love comme à Miami
Mi-amies mi-amantes elles ressentent déjà le bâton et la carotte du matelot et de la marmotte des quenelles qui se décalottent

Invite-les tout de suite
Ils arrivent pour être ivres vite chargés de pensées sales et de vivres à moitié vides
Ça va encore parler de Sade sans ouvrir un livre et les voisins écouteront de loin le son de l'amour libre

Les groins des goinfres se bâfrent de vos éternelles balafres la lymphe de nos aphtes offre des affres aux nymphes
A l'infini
Et quand tu as fini je te fais un décaféiné afin que dès que t'aies encore faim
Tu viennes becqueter les marins
Pendant que délectés de vos seins on bouge au rythme de vos reins
Ces vauriens vous dévorent et décorent vos corps de caresses et de cordes
L'accord de tendresses en désordre d'un deux trois quatre personnes
Se berçant derrière des persiennes parisiennes
Les princesses vont devenir des reines
Car reviennent les mécènes les messies les médecins de vos soucis
Quand sanglotent vos glottes contre les nôtres de cet apôtre prend l’Ostie
Et pas de pronostic sur les corps ni l'acoustique des saltimbanques arithmétiques