26.7.14

Piel de serpiente

Ligera primavera
Cuece en mi pescuezo
Como  nata entera
El sol en sus primeros esfuerzos
Hace fundir el hielo
Cubos en mi vaso de licor

Sale la gente con un velo
Para protegerse del ardor
Del sol eterno
Y deseaban en invierno
La tierra fundiese de calor
Lagartos se sientan en el bar
Sin mirarse y sin hablar
Me miran a mí
Hablando solo y no sé si
De tanto callar
Diferencio ser y estar

Dulce otoño a tu tiempo
Llegaras tras largos días
De sol intenso
Traerás mis altruistas misantropías
Resaltareis al hombre
Y el balance de sus contradicciones
Haréis brillar el oro y el cobre
Producto de la fuerza de mis tensiones

Nueva pluma obedece
A las hojas efímeras
Muere procrea y crece

21.7.14

Coeurs crottés

A travers mer pour t’y voir
Avoir l’éclat de ta peau ivoire
Boire de ta poitrine féroce
Les gouttes de sel précoces
Qui chutèrent des beaux dons
Que t’offrit Poséidon
Nombre de vagues entre toi et l’amarrage

Je me prends à leur lent mouvement
Chaque rayon offre un nouveau visage
Chaque regard un sentiment

Eperdue par le sourire qui s’esquisse
Dans ma couche glisse
Perdu dans une tristesse lasse
Elle fuit pleure et s’agace

Fille de Léda croque ma pomme
Pille les bras de ce bonhomme
Je suis amour de la vie et tyran
Suis-je Mélénas qui t’as pris
Ou Pâris qui t’éprends

Indigne de nulle épopée
Maître du rafiot à écoper
J’ai l’âme pécheresse
Pêche dans l’océan de sécheresse
Le piranha le thon et le fario
Mon hameçon sombre dans l’eau
Tel le héron je deviens carpe
Pour trouver et que s’amuse
Celle qui met en tension mon harpe
La gueule qui me méduse

Léna au cœur-diadème
Sur une coiffe pérenne
Vois-tu mes stratagèmes
Pour avoir l’amour d’une reine