29.9.12

Oubliée, trouvée

Je viens de trouver cette poésie dans l'Iliade, que j'ai emprunté à ma grand-mère, de l'édition 1884. Ecrite à la main, sur un bout de papier arraché.

Mais j'ai vécu et je n'ai pas vécu en vain
Mon esprit peut perdre sa force, mon sang, son feu
Il y a en moi quelque chose qui découragera
La toiture et le temps et vivra quand je ne serais plus,
Quelque chose qui n'est pas de la terre à quoi ils ne s'attendent pas
Comme l'écho lointain d'une lyre muette
Se glissera dans leurs esprit calmes, pour émouvoir
Dans des coeurs, aujourd'hui de glace, le tardif remords de l'A

22.9.12

Hibiscus

Couverture de lotus
Pour les amours bleus
Plante-les dans les creux
Au fil des flux et des reflux

Patron répété au fil
Du temps de la drogue
De mon dur cœur d'argile
En forme de pirogue

Avec la finesse de l'infarctus
D'un mauvais acteur
Mes amours se meurent
Sous la couverture de lotus

Fini les cris à l'immensité
De l'attirail de femmes
Que je garde prêtes à consommer
Des viscères jusqu'à l'âme

Unis dans l'espace deux hibiscus
Par la non-gravité
Me revoilà à ton arrêt
Avec la finesse de l'infarctus